Égoïsmes.

Ca y est c’est le grand jour. Je rentre aujourd’hui en Bretagne jusque samedi. Je suis tellement heureuse et impatiente. Je prends mon train à 18h. Le temps jusque-là me semble une éternité. Il faut encore que je boucle mes affaires.

Pour autant je me sens déjà frustrée de n’y passer seulement 5 jours. J’ai tant de choses à faire et les journées vont passer à une vitesse folle.

Wish-to-do list :

-       passer une journée à Brest

-       aller à la FNAC

-       dîner à La Marina

-       aller au ciné

-       voir la mer

-       faire un resto avec les copains

-       conduire

-       faire exposé de comm’ fi

-       faire une soirée

-       RDV médecins

-       acheter de nouvelles lunettes de vue

-       cuisiner une tarte au citron meringuée

-       boire un thé au Bon… avec maman

Je ne suis pas allée en cours aujourd'hui. Radio allumée, douche qui coule, je me suis finalement recouchée, n'ayant pas la force de me rendre à l'école. Je culpabilise un peu car ce n'est pas ma première absence mais bon... je me suis promis de repartir du bon pied après les vacances. Je vais essayer ! De toute façon, je n'aurai pas vraiment le choix si je veux réussir mes partiels. 

D'ailleurs, en parlant de l'école, je viens d'apprendre que j'ai décroché le stage que je convoitais. Je suis super contente. Malgré ça, j'hésite pour des raisons de confort pour ma vie professionnelle (rémunération, évolution). Je sais que ça ne déterminera pas entièrement ma carrière mais ça lui donne d'ors-et-déjà une ligne directrice.
J'ai rendez-vous pour discuter des missions qui pourraient m'être confier le 2 novembre. En attendant je vais y réfléchir pendant les vacances et profiter de rentrer chez moi, à Q, pour en discuter avec mes parents. La suite au prochain épisode soit...

J'ai perdu un petit peu plus de 2kg. Je suis contente. Mais il y a cette partie de moi qui en veut toujours plus et qui ne se contente pas de ça. C'est un début ! J'ai aussi l'impression que depuis que je suis à Paris comme je marche beaucoup et passe ma vie à monter des escaliers (dans le métro, pour grimper à mon appart au septième étage,...) mes jambes se sont musclées et un petit peu affinées. J'ai remarqué ça en enfilant une paire de collants et une robette pour aller faire 2, 3 courses chez Monop'.

Dans trois jours je décolle pour la Bretagne. Il me tarde... tellement. 

Le moral est en hausse aujourd'hui. 

À contrario mon chauffage m'a lâché hier soir et la température chez moi ne cesse de dégringoler. Je suis emmitouflée dans mon gros gilet à pans et une grosse écharpe en laine. J'ai même cédé à l'appel de la bouillotte !!! Tout ça est très glamour et féminin, n'est-ce pas ?

M, 
20 ans,
néo-parisienne depuis un mois et onze jours.

Je me faisais une telle hâte de venir habiter à Paris. Pendant mes deux ans de BTS, je n'ai eu que ça en tête : le jour où je quitterai enfin B. pour la capitale. Ce jour est venu plus vite que je le pensais. 
Le 8 septembre j'ai débarqué dans une ville où je ne connais personne, enfin, quasiment personne.  Si j'avais su que je serai encore plus triste ici que là-bas. Je me sens seule, perdue, noyée. Ma famille me manque, mes amis me manquent. Atrocement... 

Je suis dans une école de comm' qui me plaît. Et pourtant je gâche tout. Je ne me mêle pas assez aux autres, me jugeant inintéressante, pas assez jolie, ni délurée et extravertie. 
Je me sens comme le vilain petit canard de la promo. Celle qui sourit peu, qui est trop discrète, trop lisse, qui ne parle pas assez fort et ne vient pas aux soirées.

Je suis au régime depuis depuis un mois et onze jours et je ne me suis jamais autant goinfrée. Je n'en peux plus de ce gros corps qui m'empêche de vivre, de bouger. De vivre.

62kg c'est trop gros. C'est douze kilos dont il faut me délester.